... qui sont à la fois élégantes et fonctionnelles, et je suis toujours attirée par les tissus de qualité. J'achète souvent des vêtements pour hommes parce que je préfère la coupe, ou je vais délibérément retourner un pull pour montrer les coutures. Ayant beaucoup voyagé pour le travail tout au long de ma vie, j'ai développé, par nécessité, une garde-robe modulable avec des pièces basiques et sobres qui peuvent facilement être portées en réunion, à un atelier, puis convenir pour dîner à l'extérieur, en ajoutant simplement un collier ou du rouge à lèvres brillant. Il a été dit que je ne suis jamais sciemment sous-accessoirisée, et j'ai un penchant pour les grosses bagues et les gros bracelets. J'ai l'impression que c’est mon armure personnelle lorsque je me présente au monde.

Je suis surtout très douée pour utiliser les restes et j'aime le processus de combinaison de différentes fibres et d'épaisseurs et de réutilisation de projets oubliés. Mais j’ai aussi des pelotes précieuses que j'ai depuis de nombreuses années et que je trouve maintenant difficile à utiliser ou de m’en séparer. Pour moi, un design commence généralement par une texture, donc je coupe toujours des longueurs de fils de ma réserve pour des planches d'inspiration (mood boards) ou des échantillons expérimentaux.

et j'adore révéler une texture complètement différente, juste par le simple fait de regarder le "mauvais" côté du travail.

Ses coupes classiques, nourries par une connaissance exceptionnelle de la couture, ont été une révélation parmi tous les tricots intarsia des années 1980. Aujourd'hui, en tant qu'octogénaire, elle continue à créer pour Margaret Howell - une véritable icône pour beaucoup. Et sinon, bien sûr, Yohji Yamamoto. J'aime l'esthétique japonaise et leur approche du design dans tous les aspects de la vie et de la culture. Yohji est d’une rare créativité combinant art, couture et intellect… et le tout en noir monochrome !

et un crayon fraîchement taillé, parfois c'est d'être assise tranquillement sur la plage à côté de ma maison à regarder les vagues s'écraser sur les galets. D'autres fois, j'ai besoin de couleurs vives et d'un assaut des sens. Je vais alors dans une galerie pour me plonger dans les détails de textiles anciens, brodés et ornés de perles et de cinq cents couleurs. Ou bien je me rends sur un marché de rue animé avec des vendeurs de fruits et légumes, des bricoleurs et une foule bruyante. Mais j’en reviens toujours aux paysages - une source toujours changeante et constante, tout ce dont j'ai besoin.

avec des restes de fils, de tissus et des babioles, tous triés par teinte. Ils sont une ressource inestimable pour concevoir une nouvelle palette... et un éclairage formidable !